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Dernière mélodie

Chapitre V

L’homme avait des doutes, le stress le gagnait par petits assauts lui contractant le ventre. «Et s’ils allaient fouiller dans la réserve, et s’ils trouvaient la boîte?»
Non! Décidément, il ne pouvait pas prendre ce risque. Il se rendit dans la réserve et au moment où il allait sortir la boîte, il entendit la porte s’ouvrir. Un policier entra.
- Oh! Bonjour Monsieur, je ne savais pas que vous étiez ici.
Attrapant une boîte au hasard, l’homme dit:
- J’avais besoin d’une bande pour faire un mixage.
- Avec une bande de plus de dix ans?
L’homme était tellement gêné qu’il en bégayait.
- Oui, enfin, c’est que…. Vous voyez, par les temps qui courent…
Le policier ne voyait rien du tout mais acquiesça en silence.
- Vous êtes sûr que vous allez bien?
- Oui. Peut-être un début de grippe et puis il ne fait pas si chaud par ici!
- Ah ça, vous l’avez bien dit!
L’homme n’avait qu’une envie: partir. Il salua le policier et s’en alla précipitamment.
«Bizarre» se dit le policier. «Je n’ai jamais vu un type aussi coincé. Enfin!» Il haussa les épaules et commença à fouiller.

L’inspecteur Vanderoog était arrivé à la maison La Thuna. C’était un grand immeuble avec une porte en fer rouge qui donnait sur une vaste salle de marbre blanc. «Rien à voir avec Double H» se dit-il. Il se dirigea vers un comptoir où était inscrit sur une pancarte «accueil». Il demanda à parler au directeur. Une jeune femme le conduisit jusqu’au bureau de François Grofith.
- Bonjour inspecteur, je suis François Grofith, directeur de la modeste mais néanmoins connue maison de production La Thuna. Voulez-vous du café?
- Non merci.
- Que puis-je faire pour vous?
- Vous étiez en contact avec Nicolas Lewis n’est-ce pas?
- En effet, il allait venir travailler chez nous, mais comment le savez-vous?
- C’est pour ça qu’on me paye! Il n’empêche que cette histoire demeure floue et que vous pourriez m’aider à y voir plus clair.
- Comment?
- En me disant où vous étiez le soir du meurtre.
- Dans la famille de ma femme. Nous sommes rentrés vers quatre heures trente du matin.
Vanderoog savait très bien que Grofith n’avait rien à voir dans cette histoire. C’était tout son intérêt que Lewis reste en vie. Green par contre, s’il l’avait appris, n’aurait pas hésité. Chevron était remonté pour ses partitions, celui-ci avait un motif sentimental, parfois le pire. Mais Vanderoog n’arrivait pas à le voir comme un assassin, ça ne pouvait pas être lui. Sur ces dernières conclusions, il prit congé de Grofith et rentra chez lui.